Tel des montagnes russes !

Encore parler au type dont je parle depuis le début. Toujours aussi accroc au cul, à lui-même et à son chien. Et pourtant, il m'a parlé beaucoup plus gentiement que les fois précédentes... mais paradoxalement, quand je l'ai eu au téléphone, je lui ai quasiment rien dit. Il riait seul, je disais rien, il m'appelait par un surnom minable (c'est toujours affectueux en même temps).

Un coup je le trouve sympathique, drôle, gentil et un coup je le trouve pervers, obsédé, vicieux ... j'ai l'impression d'avoir affaire à une montagne russe (bien que ça ne soit pas du tout son origine la Russie...) ! Il est paradoxal et contradictoire. J'ai l'impression de me parler (en beaucoup plus vicieux et masculin que moi quand même... faut pas pousser mémé dans les orties non plus !).

Enfin bon, on va être très mesquins demain en appelant un pauvre type et en faisant des conneries. J'aime pas blesser les gens, surtout ceux que je ne connais pas. Je n'aime pas venir et leur raconter des conneries, dire des saloperies sur eux, etc... Je n'aime pas juger sans connaître ne serait-ce qu'un minimum !

J'aimerai bien réussir à écrire mes sentiments, mes impressions des choses, mes idées, mes avis dans des poèmes ou des récits. Ma soeur voudrait que je lui fasse un devoir de français. Il faut créer un récit en utilisant des figures de style. C'est relativement simple, encore faut-il trouver le thème de l'histoire. Moi ça me dérange pas du tout de raconter une fiction mais comment ? Je n'ai jamais d'idées, je n'ai pas d'imagination, aucun sens créatif. Je peux faire des esquisses mais quand il s'agit de s'attaquer à l'oeuvre grandeur nature, j'ai énormément de mal. Je peux m'imaginer ce que je ferai mais je n'arrive jamais à le reproduire, bien souvent ça devient affreusement affreux. Tellement laid, immonde que je me demande si j'arrive à faire quelque chose de mes mains et de ma tête.

Etant donné que j'ai toujours la tête dans le cul (pardonnez pour l'expression), et peut-être même encore plus après quelques heures de téléphone (je ne téléphone quasiment jamais, et là j'y suis presque scotchée!), je vais rejoindre les bras de Morphée, le pays des merveilles d'Alice... ou des horreurs. On verra bien.